Erick Iván et Verónica sont arrêtés en 2011, sans mandat et dans la violence. Accusés sans preuve, pour les forcer à avouer, ils sont sévèrement torturés (frappés, électrocutés, soumis au simulacre de noyade), y compris sexuellement dans le cas de Verónica. Le frère et la sœur sont alors placés en préventive dans des prisons fédérales où ils croupissent encore aujourd’hui, en dehors de tout cadre légal. Enfin, Verónica et Erick Iván ne reçoivent pas - ou très épisodiquement - les soins que leur santé requiert, notamment du fait des séquelles laissées par la torture.
Victimes emblématiques des violations des droits humains au Mexique, l’ACAT ne les oublie pas
Des plaintes qui n’aboutissent pas
En 2017, la Commission nationale des droits del’homme du Mexique a confirmé que le frère et la sœur ont été victimes de violations graves de leurs droits (liberté, intégrité physique et psychologique, procédure équitable) de la part d’agents fédéraux de la police et du ministère public. Pourtant, le mandat d’arrêt émis à l’encontre de l’un des auteurs de torture sexuelle sur Verónica n’a toujours pas été suivi d’effet. Aucun agent n’a encore été mis en cause pour les tortures infligées à Erick Iván.
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